Mais voilà, il ne s’agit pas de n’importe quelles associations, seulement celles qui n’auraient pas dénoncé « sans ambiguïté » les attaques opérées le 7 octobre par le Hamas. Aurore ­Bergé compte par conséquent « passer au crible » les propos tenus par les associations féministes pour savoir lesquelles pourront continuer à avoir des subventions de la part du gouvernement. Elle oublie au passage que celles-ci leur servent à assurer des missions telles que la prévention devant les violences conjugales et l’hébergement d’urgence de femmes subissant de telles brutalités, voire étant en danger de mort.

En ce qui concerne les attentats du 7 octobre, Bergé se garde bien de dire que les associations défendant les droits des femmes se sont aussi dressées contre le sort subi par des victimes du Hamas. Ce qu’elle leur reproche en fait est d’avoir dans le même temps dénoncé le sort des Palestiniens de Gaza, hommes et femmes, victimes à un tout autre niveau des représailles de l’armée israélienne, et chaque jour plus nombreuses.