SNCF : dans les ateliers TGV, la question des salaires17/01/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/01/2894.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF : dans les ateliers TGV, la question des salaires

La SNCF a annoncé 1,8 % d’augmentation générale des salaires en 2024, ce qui est bien en dessous de l’inflation. Et les primes qu’elle saupoudre ici ou là suivant les secteurs ou les métiers ne font pas le compte. Le pouvoir d’achat des cheminots recule. La question des salaires est donc posée.

Dans plusieurs technicentres de maintenance, des assemblées-débrayage s’étaient déjà tenues, mardi 9 janvier, à l’appel de Sud-Rail mais aussi de militants CGT locaux. Ainsi cent cheminots se sont réunis à Villeneuve Saint-Georges et autant à Conflans le matin. D’autres assemblées se sont tenues au Landy, à Châtillon, à Ourcq Paris-Est, ainsi qu’à Lyon- Gerland, dans différentes équipes, avec une affluence plus importante qu’habituellement. De nouveaux participants se sont montrés, y compris, par rapport au mouvement précédent sur les retraites.

Mardi 16 janvier, de nouvelles assemblées se sont tenues dans ces ateliers, avec une participation en hausse. Ainsi l’assemblée à Châtillon a regroupé quatre-vingt-dix travailleurs le matin contre une cinquantaine la semaine précédente et cent-trente à Villeneuve contre une centaine. Au Landy, l’assemblée a de nouveau regroupé une centaine de travailleurs.

Entre-temps, une réunion dite de concertation s’était tenue entre la direction et le syndicat Sud-Rail. Sans surprise, elle n’a lâché que des miettes catégorielles tout en les suspendant à la levée d’un éventuel appel à la grève. Les assemblées ont rejeté ces miettes et le chantage. Plusieurs interventions de militants ont défendu la nécessité d’une augmentation uniforme des salaires de 400 euros et leur indexation sur les prix. Il est clair que seule une lutte déterminée pourra l’arracher. En discuter entre travailleurs afin de la préparer est déjà un bon début.

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