Énergie : le racket continue17/01/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/01/P7-1_Facture_EDF_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C550%2C2000%2C1676_crop_detail.jpg

Leur société

Énergie : le racket continue

Si les prix du gaz et de l’électricité ont récemment baissé sur les marchés financiers, les factures d’énergie vont, elles, subir de nouvelles hausses. En cause, la hausse des taxes sur la consommation, décidée par le gouvernement.

Illustration - le racket continue

Depuis la mise en place du bouclier tarifaire fin 2021, la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité avait été plafonnée à 1 euro par mégawattheure (MWh) pour les particuliers. Elle pourrait être relevée jusqu’à 22,54 euros par MWh dès le 1er février. Le Maire jure ses grands dieux que cette nouvelle augmentation ne dépassera pas les 10 %. Mais, en 2023, le gouvernement avait décidé deux hausses successives du tarif réglementé de l’électricité (+15 % en février et +10 % en août), soit en moyenne 430 euros supplémentaires par consommateur sur l’année d’après l’UFC-Que Choisir. Cet organisme estime que l’augmentation à venir devrait encore alourdir les factures de 200 euros en moyenne.

Le gaz naturel connaît un sort similaire puisque le gouvernement a doublé la taxe intérieure de consommation qui le concerne depuis le 1er janvier. Le Maire avait promis que cette hausse serait sans conséquence pour les ménages, mais elle frappera en réalité tous ceux qui possèdent un tarif à prix fixe, soit la moitié des abonnés. En outre, une nouvelle hausse du prix du gaz est déjà annoncée pour le 1er juillet, peut-être de l’ordre de 5 à 10 %.

Le prétexte utilisé par le gouvernement pour justifier cette flambée organisée de ses taxes est que les prix de l’énergie augmenteraient moins fortement en 2024 qu’au cours des années précédentes. En somme, il reconnaît qu’à ses yeux c’est la bonne année pour récupérer des milliards d’euros sur le dos des consommateurs. Quand l’État cherche de l’argent, il a la solution : faire systématiquement les poches des classes populaires.

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