STEF – Vitry-sur-Seine : des représailles contre les grévistes10/01/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/01/P14-3_STEF-1_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C800%2C450_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

STEF – Vitry-sur-Seine : des représailles contre les grévistes

Illustration - des représailles contre les grévistes

À l’usine STEF (Société de transports frigorifiques) de Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, plusieurs travailleurs sont convoqués pour des procédures disciplinaires pouvant aller jusqu’à licenciement. Ces travailleurs étaient des participants à une grève de trois jours mi-novembre pour l’augmentation des salaires. Ils revendiquaient 100 euros, ils en ont obtenu 50 et des primes. Mais la direction n’a pas digéré cette grève, la première à la STEF depuis bien longtemps, dans laquelle elle a été obligée de faire quelques concessions, la grève, partie de la logistique, étant en train de s’étendre au secteur transport. Elle a choisi manifestement de se venger pour reprendre les choses en main.

L’accord était donc à peine signé qu’un gréviste recevait une mise à pied pour une absence datant du mois de juin. Et une fois le gros rush des fêtes passé pour les produits surgelés, en janvier c’est une partie des grévistes qui reçoit des lettres de convocation pour des procédures disciplinaires, sous divers prétextes. En même temps les pressions sur l’ensemble des employés se font plus importantes, avec chantage, renvoi d’intérimaires en fin de mission, etc.

Ce sont clairement des représailles envers les travailleurs qui ont relevé la tête, mais ces menaces n’empêcheront pas que la grève a changé la donne dans l’entreprise.

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