Pouvoir d’achat : ce qui ne change pas en 202403/01/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/01/P5-1_Pouvoir_d_achat_OK_Lupo.jpg.420x236_q85_box-139%2C0%2C661%2C294_crop_detail.jpg

Leur société

Pouvoir d’achat : ce qui ne change pas en 2024

Ce début d’année 2024, comme tous les ans, est l’occasion de commentaires sur « ce qui va changer en 2024 ». La routine est telle que même Macron, pourtant professionnel des discours creux et des écrans de fumée, a préféré passer vite sur le sujet. Ainsi, le smic augmente d’une quinzaine d’euros par mois, avec 1,13 % d’augmentation.

Illustration - ce qui ne change pas en 2024

Avec la hausse du mois de mai, il colle à peine à l’inflation officielle, et c’est un message de soutien au patronat contre les revendications de hausses de salaire.

La plupart des salaires n’ont, loin s’en faut, pas suivi le coût de la vie. Au contraire, pour de plus en plus de travailleurs, le salaire réel a chuté et ils se retrouvent aujourd’hui au smic. La politique de la classe capitaliste a entraîné une telle chute du niveau de vie que les Restos du cœur sont encore débordés cette année et désormais au bord de la faillite.

Beaucoup de travailleurs ne peuvent pas faire les achats nécessaires avec leur seul salaire. Pour faire mine de répondre au problème et aider les capitalistes à vendre leurs produits, l’État a multiplié primes, bonus, boucliers, chèques énergie ou autres. Mais, pour ne prendre qu’un exemple, le bonus pour l’achat d’un véhicule électrique n’empêche pas qu’il reste inaccessible à la plupart des ouvriers qui fabriquent ces mêmes véhicules. Quant à l’idée d’un leasing à 100 euros par mois, toujours pour l’achat d’un véhicule électrique, elle ne change rien au fait que vendre des produits de plus en plus chers à des familles de plus en plus appauvries est impossible.

D’autre part, l’argent de ces aides données d’une main, est repris d’une autre main par l’État. Les prix du gaz, de l’électricité et les impôts locaux vont augmenter encore en 2024. Les timbres vont augmenter de plus de 10 %, et les cigarettes de 50 centimes à 1 euro selon les paquets. Rien ne peut dissimuler la baisse du pouvoir d’achat.

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