Nos lecteurs écrivent Des locataires se font respecter !20/12/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/12/2890.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent Des locataires se font respecter !

Au mois de juillet dernier, dans notre résidence de Paris 20e, nous avons tous reçu une lettre recommandée, nous informant que notre bailleur, Inli, comptait mettre fin à une convention avec l’État qui limite les augmentations de loyer.

C’était la très mauvaise surprise au moment des départs en vacances. On nous annonçait ainsi que nos loyers allaient augmenter pour atteindre les prix du privé alentour. Nous devions nous attendre à une augmentation de 50 % étalée sur six ans. L’APL serait remplacée par une autre allocation, plus réduite.

Un groupe de locataires s’est alors formé, décidé à s’opposer à ce déconventionnement des loyers. Des affichettes de protestation ont été posées dans les escaliers. Un rendez-vous a été demandé auprès de la municipalité du 20e arrondissement et un conseiller municipal a pris acte de la volonté du bailleur Inli de rompre la convention, et surtout de l’opposition des locataires.

Ces démarches ont abouti à ce qu’un membre du cabinet du maire propose de nous rencontrer dans la cour de l’immeu­ble le 25 octobre. Devant 25 locataires, ce représentant du maire et un collaborateur nous informèrent alors qu’ils n’avaient pas reçu la moindre lettre d’Inli demandant à mettre fin au conventionnement de nos loyers. Après une petite discussion, on décida de se retrouver fin novembre.

Finalement, le 28 novembre, quatre personnalités municipales sont venues nous informer des suites de notre affaire. Lors de cette réunion, une cinquantaine de personnes étaient présentes au local associatif de la Résidence. Un élu de la mairie de ­Paris, ainsi que le maire du 20e et les deux conseillers déjà connus ont déclaré qu’il n’était pas question que le bailleur, Inli, sorte de la convention car, dans ce cas, notre résidence sortait du parc social alors que la ville n’atteint déjà pas son engagement de 30 % de logements sociaux. Cela a été ressenti comme une victoire et fêté comme il se doit !

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