Rédemption29/11/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/11/2887.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Fil rouge

Rédemption

Jérôme Cahuzac a connu sa minute de célébrité en mars 2013 lorsque, ministre du Budget chargé de lutter contre la fraude fiscale mais accusé d’avoir un compte en Suisse, il avait nié ce fait devant les députés, la presse et l’ensemble de l’opinion publique. La vérité ayant éclaté quelques jours après, il avait dû démissionner. Puis Cahuzac avait été condamné à de la prison ferme pour d’autres délits financiers.

Il revient aujourd’hui, prétendant que la faute et sa réparation lui donnent toutes les qualités morales pour représenter désormais l’honnêteté en politique. Et d’ajouter que les autres, ceux qui gouvernaient de son temps et ceux qui gouvernent aujourd’hui, ne valent pas mieux que lui.

C’est très probable, comme le démontre la longue litanie des mises en cause de ministres, députés et sénateurs, allant de la prise illégale d’intérêt à la tentative de viol. Pas de quoi pourtant justifier les prétentions, et la prétention, d’un Cahuzac.

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