Banques alimentaires : à l’heure de la pauvreté croissante29/11/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/11/2887.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Banques alimentaires : à l’heure de la pauvreté croissante

La collecte organisée par les banques alimentaires du 24 au 26 novembre a montré des résultats stables, se félicite leur directrice. Effectivement, face à la hausse des prix et à la baisse du budget des ménages populaires, le risque était grand de ne pouvoir répondre à la demande.

Les banques alimentaires partagent les dons reçus entre 6 000 associations, qui répondent aux besoins des 2,4 millions de personnes pour lesquelles cette aide est indispensable, dont le nombre augmente très rapidement. En avril dernier, elles étaient 16 % à déclarer ne pas manger à leur faim, un chiffre en progression de quatre points en cinq mois. Les enfants ne sont pas épargnés par la sous-alimentation, puisque 136 000 de ceux âgés de 0 à 3 ans dépendent de l’aide alimentaire.

Les résultats de la collecte montrent que, malgré les difficultés économiques que peuvent rencontrer de plus en plus de gens, leur générosité n’a pas faibli. Pourtant, dans un des pays les plus riches du monde, le recours à des banques alimentaires ou à des organismes caritatifs ne devrait pas être nécessaire. Mais il va de pair avec la politique de l’État, qui verse des centaines de milliards d’argent public à des parasites comme les familles Dassault, Mulliez, Bettencourt et les capitalistes en général, qui s’enrichissent déjà par l’exploitation de leurs salariés. C’est pourquoi l’État laisse un nombre toujours croissant de travailleurs sombrer dans la pauvreté, même lorsqu’ils ont un travail, au point de souvent devoir recourir à la charité.

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