Atelier RATP – Fontenay-sous-Bois : avec les anciens de Championnet !01/11/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/11/2883.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Atelier RATP – Fontenay-sous-Bois : avec les anciens de Championnet !

Depuis le mois de janvier, l’atelier de maintenance central RATP de Championnet, à Paris 18e, a été filialisé. La moitié des salariés ont accepté d’entrer dans la filiale, ce qui leur a garanti de rester sur place et de continuer leur travail.

Jusqu’en 2024, ils gardent les mêmes conditions de travail et de rémunération. Les 150 autres ont été dispersés sur l’ensemble de la RATP. Beaucoup ont choisi d’entrer dans les différents ateliers de maintenance où ils trouvent des postes qui leur conviennent. Aujourd’hui, une vingtaine n’ont pas trouvé d’affectation définitive. Ils sont mis provisoirement à disposition de différents ateliers.

À l’atelier de Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne, cette situation a provoqué une réaction du personnel. Alors que la direction demande aux ouvriers de travailler des samedis, de changer de poste et que l’encadrement presse les salariés pour que le travail avance plus vite, quatre travailleurs venant de Championnet n’ont toujours pas de poste officiellement.

Malgré la difficulté à assurer le travail, la direction s’appuie sur une théorique baisse de charge pour refuser qu’ils soient définitivement affectés à Fontenay-sous-Bois. Une cinquantaine de salariés de l’atelier lui ayant demandé des comptes, le directeur de la maintenance a fini par se déplacer lors de la deuxième protestation. Il a affirmé que ces travailleurs pourraient intégrer un atelier, mais pour le moment ils seraient déplacés provisoirement à Saint-Ouen.

La direction aimerait bien en finir avec les reclassements des ouvriers de Championnet, mais dans le même temps elle ne veut pas pérenniser des postes qu’elle considère inutiles. Elle veut réduire les effectifs et obtenir des gains de productivité. Cependant, les liens entre les ouvriers de Fontenay-sous-Bois et ceux de Saint-Ouen sont suffisamment forts pour que les anciens de Championnet ne se retrouvent pas seuls face à la direction.

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