Arrêts maladie : nouvelle attaque04/10/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/10/2879.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Arrêts maladie : nouvelle attaque

Prétextant d’une hausse du coût des arrêts de travail de 8 % entre 2021 et 2022, le gouvernement prévoit de durcir les règles.

L’an dernier déjà, le gouvernement avait tenté de ne plus reconnaître les arrêts prescrits lors des téléconsultations par un autre médecin que le médecin traitant. Finalement retoquée par le Conseil constitutionnel, la mesure à peine modifiée refait son apparition dans le projet de loi de finance 2024. Il prévoit désormais de limiter les arrêts prescrits par téléconsultation à trois jours. Seul le médecin traitant serait autorisé à délivrer des arrêts plus longs, mais uniquement « en cas d’impossibilité, dûment justifiée par le patient » de se rendre physiquement chez le médecin.

Le gouvernement a également prévu d’inscrire dans le prochain budget des mesures pour intensifier les contrôles sur les salariés comme sur les médecins et de permettre de ne plus indemniser les travailleurs lorsque les arrêts maladie seraient considérés comme non justifiés… par un médecin délégué par l’employeur.

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