Armement nucléaire : dissuasion, propagande et barbarie13/09/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/09/2876.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Armement nucléaire : dissuasion, propagande et barbarie

Dans la surenchère des budgets militaires actuels, la politique nucléaire française n’est pas en reste puisqu’il s’agit d’augmenter son budget de 13 %, au minimum, pour la période 2024-2030.

Les crédits militaires absorbés par le nucléaire auront ainsi presque doublé, passant de 3,5 milliards en 2009 à 5,6 milliards en 2023, pour atteindre plus de 7 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat de Macron. Au nom de la paix dans le monde, bien sûr, les armes nucléaires sont donc développées de plus en plus, comme si ces armes dites « dissuasives » pouvaient empêcher les guerres. Faut-il rappeler que les premiers et les seuls à avoir utilisé l’arme nucléaire sont les États-unis, cette fameuse grande démocratie protectrice de la liberté dans le monde ?

Par ailleurs, le non recours aux armes nucléaires n’a jamais empêché les conflits, y compris entre des pays sans arme nucléaire et d’autres qui la détiennent, comme lors de la guerre de Kippour opposant l’Égypte, la Syrie et d’autres États arabes à Israël en 1973, ou encore de la guerre des Malouines entre l’Argentine et la Grande-Bretagne en 1982.

Un mensonge a été largement diffusé auprès des populations d’Europe de l’Ouest selon lequel le monde serait en paix depuis 1945. En réalité, les conflits militaires n’ont jamais cessé, au point d’avoir fait plus de 50 millions de victimes par le biais d’armes dites « conventionnelles » depuis cette date !

Dès lors, personne ne peut prétendre sérieusement qu’une technologie, nucléaire ou « conventionnelle », représente un salut, ni même un simple répit, face au chaos dans lequel nous précipitent les dirigeants du monde actuel. Sinon c’est croire que les gouvernants de ce monde peuvent faire passer l’intérêt des populations avant l’intérêt des fauteurs de guerre, des capitalistes et de leurs profits. Croire au Père Noël est plus réaliste.

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