Rachat d’actions : record de parasitisme02/08/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/08/2870.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Rachat d’actions : record de parasitisme

Pour la troisième année consécutive, les sommes engagées par les entreprises françaises pour le rachat d’actions devraient dépasser les 25 milliards d’euros. Cette opération financière vise à augmenter la part des profits reversée aux actionnaires. En effet, les actions rachetées sont détruites, ce qui augmente mécaniquement la valeur de celles restant entre les mains des actionnaires, ainsi que le montant des dividendes. Ce sont les plus gros actionnaires qui en bénéficient principalement.

Le rachat d’actions est une pratique courante chez les entreprises du CAC 40, dont la plupart croulent sous les bénéfices. Pour 2023, les sommes débloquées sont de 600 millions d’euros pour EssilorLuxottica, un milliard pour Safran, deux milliards et demi pour BNP Paribas. TotalEnergies, champion français des profits, entend carrément consacrer à cette activité deux milliards de dollars par trimestre.

Pendant que le gouvernement prêche l’austérité aux classes populaires, plus d’une centaine de milliards d’euros est ainsi détournée et consacrée à une opération qui ne crée absolument rien et qui sert juste à enrichir une minorité de parasites.

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