Région parisienne : transports en commun ou Koh-Lanta ?26/07/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/07/2869.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Région parisienne : transports en commun ou Koh-Lanta ?

Prendre le métro ou le RER en région parisienne devient un véritable parcours du combattant, tant les travaux se multiplient sur le réseau.

Ce sont des lignes fermées totalement, comme la 14 pendant treize jours, ou partiellement, comme les lignes 5, 6, 12, 13. Dans le RER, comme chaque été, les travaux sont nombreux sur tout le réseau, et le Transilien est aussi en rénovation. Ainsi les habitants de Creil travaillant à Paris, usagers du RER D, vont devoir changer plusieurs fois de ligne, la 12 puis la 13, pour prendre une navette bondée à Saint-Denis-Université pour rentrer chez eux le soir.

Pour ce qui est des bus, 20 % du trafic n’est pas assuré, du fait des nombreux travaux sur les voiries des communes. À cela s’ajoutent les tableaux d’été des métros, qui prévoient moins de trains, alors qu’en temps ordinaire les rames sont déjà bondées. Résultat : pour prendre un métro, il faut s’armer de patience ou se tasser dans une atmosphère surchauffée. Comme les rames sont surchargées, les temps d’attente sur les quais s’allongent, les retards aussi et le climat devient explosif. De nombreux voyageurs, exaspérés, ont le sentiment d’être traités plus mal que du bétail, de façon dangereuse pour les usagers comme pour les conducteurs.

Les travaux de maintenance sont bien sûr nécessaires et ils se font logiquement en été, mais ils se concentrent cette année pour une seule raison : l’approche des Jeux olympiques, pourtant prévus depuis sept ans, oblige IDFM, la RATP et la SNCF à accélérer des travaux reportés jusque-là faute de budget ou d’anticipation.

Pour enfoncer le clou, la région Île-de-France vient de prévoir une nouvelle hausse du passe Navigo pour janvier 2024, sans même en chiffrer le montant. À quand des transports enfin décents et gratuits ?

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