Mont-Saint-Martin : violence mortelle12/07/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/07/MontSaintMartin.png.420x236_q85_box-0%2C340%2C800%2C791_crop_detail.png

Leur société

Mont-Saint-Martin : violence mortelle

Illustration - violence mortelle

Un jeune de 25 ans, ­Aimène, vivant à Mont-Saint-Martin, près de ­Longwy en Lorraine, a été très grièvement blessé par les policiers du Raid, vendredi 30 juin, alors qu’il circulait en voiture fenêtre ouverte.

Ce jeune a été visé par un tir de « bean bag », en français « sac de haricots », un projectile qui peut être mortel. Depuis plus de dix jours, il est dans le coma en urgence absolue.

Aimène travaille comme agent de sécurité au Luxembourg 40 heures par semaine et c’est en allant à une pompe à essence qu’il a été atteint. Il n’a pas de casier, il ne participait pas aux émeutes mais n’en a pas moins été visé par les hommes du Raid, dont les habitants ont dénoncé la violence, y compris au JT de France 3 Lorraine.

La famille a porté plainte pour « violence ­volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique » et son avocat, le même que celui de ­Nahel, a ajouté une plainte pour « tentative d’homicide volontaire ». Une information judiciaire a été ouverte, et la députée LFI de la circonscription a dénoncé un tir sans sommation sur une personne ne présentant « aucun danger apparent ».

Cette violence contre un jeune sans histoires fait moins la Une des médias que les abris de bus vandalisés ou le pillage de certains magasins. Mais un jeune de 25 ans est entre la vie et la mort parce qu’il vit dans une cité ouvrière.

Partager