NTN – Allonnes : la direction a dû en rabattre28/06/20232023Journal/medias/journalarticle/images/2023/06/P13-2_NTN_Allonnes_C_LO.jpg.420x236_q85_box-68%2C0%2C725%2C369_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

NTN – Allonnes : la direction a dû en rabattre

Suite à un mouvement de grève suivi sur les trois équipes entre le 13 et le 15 juin, la direction de NTN à Allonnes, dans la Sarthe, avait dû avancer la date de « revoyure » pour rediscuter des augmentations de salaire au vu de l’inflation.

Illustration - la direction  a dû en rabattre

Les grévistes demandaient une augmentation de 6 % et une augmentation de 100 euros pour les intérimaires. Lorsque la direction de NTN a fini par annoncer une réunion, la grève a été moins forte. Néanmoins pas mal de travailleurs, selon les équipes, la continuaient entre 59 minutes et la journée entière pour maintenir la pression. Bien difficile dans ces conditions de parler d’une reprise du travail tant la production était désorganisée.

Après une proposition de la direction, mercredi 21 juin, jugée insuffisante par la grande majorité des grévistes, elle proposait le lendemain une augmentation de 56 euros brut pour les salaires de moins de 2 079 euros et de 47 euros brut au-delà. Si on additionne cette augmentation avec celles obtenues en décembre dernier, cela revient environ à 120 euros brut pour l’année, soit environ 6,2 % d’augmentation en moyenne. La direction s’engageait par ailleurs à étudier avec l’agence d’intérim des changements de coefficients pour les intérimaires ; chose qu’évidemment les travailleurs devront contrôler.

Bien des travailleurs notaient que ces augmentations sont insuffisantes au regard de ce qu’il faudrait à tout le monde. Ils ont néanmoins voté presque unanimement pour accepter cette proposition et reprendre ensemble. Car au-delà des salaires, ils sont contents d’avoir mené en grand nombre la lutte pour se faire respecter par cette direction méprisante. Une victoire morale qui comptera certainement pour l’avenir.

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