Nos lecteurs écrivent Galère d’un intérimaire21/06/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/06/2864.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Nos lecteurs écrivent Galère d’un intérimaire

Jeune chômeur depuis plusieurs mois, je me suis résolu à m’inscrire en intérim pour travailler dans une des usines de ma région.

Je postule le vendredi matin, et l’agence m’appelle à 14 heures pour un rendez-vous le mardi. Puis à 15 heures, la même agence m’appelle pour commencer à travailler dès le lundi dans une usine où une navette m’amène gratuitement, car je n’ai pas de véhicule personnel, ce que j’accepte. Une autre heure plus tard, l’agence annule car l’usine n’a pas répondu, le rendez-vous du mardi est maintenu.

Le mardi, j’arrive en avance à l’agence, qui m’appelle à dix mètres de sa porte pour me dire que je peux commencer dès l’après-midi dans l’usine qui n’a pas répondu le vendredi. Je vais au rendez-vous et j’accepte, je récupère mes équipements de protection individuelle et repars en me disant que cette fois-ci c’est la bonne. Perdu ! Quinze minutes plus tard, l’agence m’appelle, ma mission est annulée, la navette de transport n’a plus de place.

Et dire qu’il y en a qui prétendent qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du travail !

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