Harcèlement à l’école : réponse a minima21/06/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/06/2864.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Harcèlement à l’école : réponse a minima

En matière de réponse gouvernementale aux violences répétées dont peuvent être victimes des élèves à l’école, on connaissait les numéros verts, les applications, les guides à distribuer dans les établissements, les ateliers de sensibilisation, les formations et autres stages à l’intention du personnel éducatif, les assises nationales et bien sûr les communications en forme de déclarations aussi tonitruantes qu’elles sont inefficaces. Le ministre de l’Éducation et de la Jeunesse a allongé la liste.

Le 11 juin, Pap NDiaye enjoignait « aux principaux des 7 000 collèges de France d’organiser une heure de sensibilisation sur la thématique harcèlement et réseaux sociaux pour les 3,4 millions de collégiens ». Quand ? Tout de suite : « Dans la semaine du 12 au 16 juin 2023. » Voilà comment on résout les problèmes rue de Grenelle.

Le ministre le sait, ce qu’il faudrait a minima pour prévenir les agressions à l’école ce sont des infirmières, des médecins, des assistants sociaux, du personnel en nombre suffisant pour avoir le temps d’écouter et de parler avec les jeunes concernés. Bref, il faudrait des moyens financiers et humains au service du public. Mais visiblement cela n’est pas écrit dans le cahier des charges du ministère de l’Éducation, pas plus que dans celui d’un quelconque gouvernement au service de la bourgeoisie.

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