Selon ce que les hauts gradés de l’OTAN ont déclaré, il s’agit d’entraîner ces militaires à faire face à des attaques de missiles, de drones, à protéger leurs villes, ports et aéroports, et de renforcer leur interopérabilité. En clair, il s’agit que les forces aériennes de ces 25 pays apprennent à mieux se coordonner et à combattre au coude-à-coude, à la manière des conscrits qu’on intègre à un régiment pour en faire une force collective cohérente et combattante. C’est ce que, dans ce cas, les galonnés appellent « donner une formation opérationnelle et tactique » aux forces aériennes de ces 25 pays. Cela afin qu’elles fassent bloc dans le cadre d’un prochain conflit généralisé, pour ne pas dire d’une guerre mondiale.

Car, tout en s’y préparant activement, ces professionnels de l’art de tuer en grand voudraient donner le change. Ainsi, le chef de l’armée de l’Air allemande a prétendu que cet immense rassemblement et ces exercices XXL ne visaient personne et que « nous (l’OTAN) sommes une alliance défensive et (que) c’est ainsi que cet exercice est planifié ».

Ne le croiront que les naïfs incurables. L’ambassadrice américaine en ­Allemagne, elle, n’en fait pas partie, qui a tenu à faire savoir que ces manœuvres avaient pour but « d’envoyer un message, notamment à la Russie ». Comme on peut l’imaginer, il est aussi destiné à la Chine.