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retraites

Rennes

À Rennes, les péripéties parlementaires d’adoption de la loi sur les retraites ont suscité de multiples manifestations, qui regroupent des minorités déterminées à ne pas laisser passer l’attaque sans faire voir leur protestation.

Jeudi 16 mars, jour du vote à l’Assemblée, des opposants s’étaient regroupés par dizaines en plusieurs points de la rocade de la ville, où ils ont bloqué la circulation à l’aide de pneus et poubelles enflammés. Nombre de ceux qui, ce matin-là, se rendaient en ville ont dû faire preuve de patience, pris dans un énorme bouchon de plusieurs dizaines de kilomètres ; malgré tout, leur solidarité avec la contestation se manifestait bien souvent.

Le soir même, après le recours du gouvernement à l’article 49.3, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés en protestation devant la préfecture, tandis qu’en centre-ville les rues jonchées de conteneurs renversés et incendiés, de bris de vitrines ou d’abris de bus réduits en miettes étaient vite saturées des gaz lacrymogènes lancés par les CRS.

Le lendemain, à l’appel des syndicats, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues, en présence d’un cortège fourni de lycéens, ceux de Jean-Macé en tête.

Lundi 20 mars, la ville s’est transformée au fil des heures, comme le jeudi précédent, en un même et unique embouteillage géant, par les efforts des minorités actives. Connectés via les réseaux, ces jeunes, ces travailleurs, étudiants et syndicalistes, se sont aussi réunis en assemblée afin de discuter des moyens pour réussir la mobilisation et la journée du 23 mars.

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