Renault-Flins : la réforme, c’est non !23/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2851.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Renault-Flins : la réforme, c’est non !

Jeudi 16 mars à 18 heures, à l’annonce du 49.3 pour la contre-réforme des retraites, spontanément, une quinzaine de travailleurs de l’atelier des Presses de Renault Flins ont cessé le travail.

Ils avaient déjà clairement manifesté leur refus de cette réforme par des grèves lors des précédentes journées de mobilisation, par leur participation aux cortèges de Paris ou d’Évreux, et au cours des discussions collectives pendant les pauses ou même en dehors. Cette attaque antiouvrière vient s’ajouter aux salaires trop bas, aux conditions de travail aggravées malgré la baisse d’activité de l’usine, au mépris de la direction et à l’inquiétude sur l’avenir des emplois. Personne ne veut de cette réforme, pas plus à Flins que dans le reste de la population laborieuse.

Des débrayages récents, suscités par des menaces de sanctions ou des conditions de travail inacceptables ont déjà montré le mécontentement. Ainsi récemment, après celui du secteur LA LH, un arrêt de travail de quatre heures a eu lieu le 17 mars au bâtiment P du CDPA (pièces de rechange).

Sans beaucoup d’illusions sur le résultat qu’aurait eu un vote des députés, les travailleurs des Presses ont ressenti comme une provocation, une de plus, l’utilisation de l’article permettant au gouvernement de contourner ce vote. Le lendemain, ils ont été plus nombreux et, en deux rassemblements, plus de 80 d’entre eux ont débrayé pour se concerter sur la suite à donner. Ainsi, mardi 21 mars encore, une vingtaine se rassemblaient pour préparer la mobilisation du jeudi 23, se rendant en groupe dans d’autres secteurs, pour faire des repérages, disaient-ils, et y discuter avec les travailleurs, bien accueillis par des « On en sera ! ».

Et le même jour, on assistait à des réactions analogues dans les usines de Douai et de Sandouville.

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