Nantes et Ancenis23/03/20232023Journal/medias/journalnumero/images/2023/03/2851.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

retraites

Nantes et Ancenis

L’utilisation du 49.3 pour passer le projet sur la retraite avait suscité des réactions de colère à Nantes. Environ 5 000 manifestants, salariés, étudiants, militants syndicaux, se sont rassemblés spontanément devant la préfecture jeudi 16 mars.

Le lendemain, quelques grévistes des différentes équipes de la plateforme industrielle du courrier d’Orvault ont renforcé un barrage filtrant installé devant l’entreprise. Et le 18 mars l’intersyndicale a organisé une manifestation regroupant de 6 à 15 000 personnes, selon les comptages.

Les cheminots constituent l’ossature du mouvement, mais la mobilisation est aussi bien visible dans les rues, car les poubelles ne sont plus ramassées depuis le 7 mars.

Des barrages filtrants ont été organisés à différentes entrées du périphérique, pour l’instant bien acceptés des automobilistes, et une marche aux flambeaux.

Jeudi 23 mars, la manifestation de Nantes a été une des plus importantes depuis janvier, avec 40 000 participants et des centaines de lycéens et étudiants en tête du cortège. Les travailleurs étaient venus de tous les secteurs, enseignants, cheminots ayant reconduit la grève, rejoints par leurs collègues du nettoyage et de la cantine, salariés d’Airbus, de l’agroalimentaire, de Lidl, du bâtiment...

À Ancenis, ville de 12 000 habitants, des milliers de manifestants venus de Manitou, Toyota, la laiterie, la fonderie... étaient aussi plus nombreux que le 15 mars.

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