Lycée Victor Hugo – Paris : pas question de se laisser faire11/05/20212021Journal/medias/journalarticle/images/2021/05/P7_Lycee_Victor_Hugo_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C173%2C450%2C427_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée Victor Hugo – Paris : pas question de se laisser faire

Mercredi 5 mai le lycée Victor Hugo, situé dans le 3e arrondissement de Paris, était bloqué par les élèves protestant contre les épreuves du bac à venir.

Illustration - pas question de se laisser faire

Comme dans de nombreux établissements du pays, ils réclamaient l’annulation des épreuves, car à cause de la crise sanitaire, ils n’ont pas pu se préparer correctement. Ils ont été brutalement délogés par la police.

Le soir même, Blanquer annonçait de petits aménagements restant bien loin des revendications des jeunes. Vendredi 7 mai, les lycéens se sont de nouveau rassemblés devant le lycée pour le bloquer. Suite à l’intervention policière du mercredi, de nombreux enseignants avaient choisi d’être dans la rue avec les élèves, dans l’idée d’éviter une nouvelle charge policière. Mais le rectorat de Paris a visiblement décidé que pas un lycée ne devait s’opposer à la politique du ministère. Plus tôt, la police avait déjà « dégagé » deux lycées proches.

Après un face-à-face tendu, la police, casquée et bouclier en avant, a chargé et gazé les enseignants et les élèves pour mettre fin au blocus. Une enseignante a même été verbalisée pour non-respect des règles sanitaires, en réalité parce qu’elle avait osé chanter Bella Ciao avec ses élèves : cela avait déplu à la commissaire dirigeant les opérations !

Les lycéens sont bien décidés à ne pas se laisser faire. De leur côté, les professeurs ont alerté les parents d’élèves et dénoncé ces méthodes auprès du rectorat. Blanquer n’en a pas fini avec la mobilisation lycéenne !

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