Pour faire entendre le camp des travailleurs, des listes Lutte ouvrière05/02/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/02/P5_2019_05_Campagne_Europeennes_C_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C285%2C5472%2C3363_crop_detail.jpg

Élections municipales

Pour faire entendre le camp des travailleurs, des listes Lutte ouvrière

La colère qui s’est exprimée depuis le 5 décembre, et montait déjà depuis bien plus longtemps, n’est pas retombée.

Illustration - Pour faire entendre le camp  des travailleurs, des listes Lutte ouvrière

Macron, Philippe et leurs donneurs d’ordres, les capitalistes de la finance, de la distribution et de l’industrie, ont dû céder un peu de terrain devant l’exaspération de certaines catégories. Mais le fond de leur attaque demeure : leur réforme des retraites vise à économiser trois milliards d’euros par an au seul profit des plus riches. Et, après celle-ci, d’autres attaques sont programmées, comme l’application de la réforme de l’assurance chômage dès la fin des élections municipales.

Aux élections municipales des 15 et 22 mars, des listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » seront présentes dans de nombreuses communes.

Plusieurs milliers de travailleuses et de travailleurs, avec ou sans emploi, en activité ou retraités, vont permettre à ces listes d’exister, et ce sera pour le monde du travail une possibilité de faire entendre sa voix. En votant pour ces listes, il pourra continuer à exprimer son rejet de Macron et de sa bande de ministres méprisants, de la politique de dégradation accélérée des services publics et d’appauvrissement programmé de ceux qui font, ou ont fait, fonctionner cette société.

Avec des mots différents, macronistes ou lepénistes joueront en fait le même air au service des mêmes riches, faisant mine de s’opposer les uns aux autres ; droite et gauche de gouvernement ressortiront des cartons leurs mêmes refrains, sans que les financiers du CAC 40 aient à s’en inquiéter plus que dans le passé. Les élus se disant d’intérêt communal ne pourront, au mieux, que gérer la misère des subventions en déclin et celle des habitants subissant la baisse de leur pouvoir d’achat.

Les candidates et candidats composant les listes Lutte ouvrière veulent être, au sein des conseils municipaux, la voix des travailleurs qui relèvent la tête. Au-delà, face aux tenants d’un système capitaliste qui entraîne tout le monde droit dans le mur, les listes Lutte ouvrière affirmeront que seul le camp des travailleurs peut s’opposer, collectivement, à la dictature du grand capital.

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