Transports parisiens : la gratuité attendra… longtemps17/01/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/01/LO2633.jpg.445x577_q85_box-0%2C37%2C746%2C1004_crop_detail.jpg

Leur société

Transports parisiens : la gratuité attendra… longtemps

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré le 10 janvier renoncer à son projet de gratuité totale des transports en commun à Paris. Seuls les enfants de moins de 11 ans et les handicapés de moins de 20 ans seraient dispensés de payer à compter du 1er septembre.

Hidalgo a justifié son recul en déclarant : « La gratuité ne peut pas être l’alpha et l’oméga d’une politique des transports. » Il faudrait aussi améliorer le réseau et l’offre de transport, ajoute-t-elle en substance.

Certes, mais l’un n’empêche pas l’autre. Elle-même déclarait en septembre : « Mon intuition est que, sans doute, la gratuité est un bon moyen de faire reculer plus vite la voiture individuelle polluante. » Et de citer l’exemple de Dunkerque où, comme à Aubagne, Niort et dans une douzaine d’autres agglomérations, les habitants se sont tournés davantage vers les transports en commun après l’instauration de la gratuité. Selon un rapport remis à la maire, si une telle mesure était appliquée à Paris, le nombre de déplacements en transports collectifs pourrait augmenter de 36 % à 48 %.

Certains politiciens tournent le dos à leurs promesses une fois les élections passées. Hidalgo, elle, n’attend même pas qu’elles aient eu lieu.

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