Dans le Michigan, des candidats de la classe ouvrière31/10/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/11/2622.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Dans le Michigan, des candidats de la classe ouvrière

Le 6 novembre prochain, lors des élections de mi-mandat, les électeurs américains sont appelés à voter pour de nombreux scrutins, à l’échelon fédéral (sénateurs, membres de la Chambre des représentants), et surtout à l’échelle de l’État (gouverneurs, sénateurs et représentants de l’État, conseil de l’éducation, juges) et à l’échelon local (membres des conseils d’écoles, membres des conseils universitaires, administrateurs dans les comtés, juges locaux…). Il n’est pas rare que les électeurs doivent voter dans le cadre de 20 ou 30 scrutins différents.

Dans le Michigan, un État du nord du pays, où l’industrie automobile a joué un rôle important, onze candidats se présentent sous les couleurs du Working Class Party, le Parti de la classe ouvrière : cinq sont candidats aux élections à la Chambre des représentants, qui siège à Washington, et six autres à des élections de l’État du Michigan. Leur dépliant de campagne dit notamment :

« Dans cette course sans fin au profit, les entreprises et les banques volent la richesse dont la société a besoin. […] Il nous faut reprendre la richesse que la classe capitaliste a volée sur notre travail – elle pourrait être utilisée pour fournir un emploi à tous ceux qui veulent travailler. […] Elle pourrait nous procurer un niveau de vie confortable pour tous… Nous devons prendre l’argent des impôts donné à la classe capitaliste – il pourrait financer les services publics dont la population a besoin et les écoles dont tous les enfants ont besoin. »

Et il ajoute :

« Nous avons besoin de toutes nos forces pour nous battre !

Le racisme répandu par nos ennemis, qu’ils soient de Wall Street ou dans les bureaux de la Maison-Blanche, est une tentative pour nous diviser, pour nous affaiblir comme classe. La classe ouvrière le sait depuis longtemps : « Quand on attaque l’un d’entre nous, on nous attaque tous ». [une devise du syndicat ouvrier révolutionnaire IWW, au début du 20e siècle]. « Nous avons le pouvoir de changer le monde entier, quand nous nous dressons ensemble : Noirs et Blancs, immigrés et nés ici, femmes et hommes, jeunes et vieux. »

Nous ne changerons pas la situation avec une élection. Mais nous pouvons utiliser cette élection pour faire entendre la voix de travailleurs. »

Pour en savoir plus et suivre la campagne du Working Class Party : www.workingclassfight.com

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