Le 14 mai, journée sans cheminots16/05/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/05/P5_SNCF_dessin_Lupo_finalise.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

avec les cheminots

Le 14 mai, journée sans cheminots

Illustration - Le 14 mai, journée sans cheminots

À Tours – Saint-Pierre-des-Corps

Le 14 mai au matin, les piquets de grève au Technicentre, plus nombreux et plus persuasifs que d’habitude, ont entraîné de nombreux ouvriers dans la grève et à la manifestation.

Plus de 300 cheminots, partis de la gare de Saint-Pierre, ont fait en manifestation le tour des différents établissements. À cette occasion, des discussions ont pu avoir lieu entre grévistes et non-grévistes.

Les grévistes remettront ça vendredi 18 mai et participeront à la manifestation à 10 heures organisée à la gare de Joué-lès-Tours où il s’agira de défendre les petites lignes vers Loches et Chinon, menacées de fermeture si le plan Spinetta était appliqué.

Nantes

Une assemblée générale très nombreuse s’est tenue avec plus de 300 participants, en comptant les retraités et quelques salariés d’autres entreprises, dont 255 votes pour reconduire la grève le vendredi 18 mai. Une petite centaine sont allés à la direction de France 3. Une trentaine de grévistes de l’Urssaf les ont rejoints. La manifestation très visible et les échanges amicaux ont beaucoup plu.

Lyon

Sur la base des déclarations de grève posées, il y avait 50 % de grévistes sur la région tous collèges confondus, 75 % de conducteurs, 92 % pour le dépôt TGV, 81 % pour le OuiGo, alors qu’habituellement il y a peu de grévistes. Ce sont les gros chiffres du début de la grève. « On est au milieu du gué, il faut avancer, continuer jusqu’à la victoire, on n’a pas le choix », disait un gréviste combatif.

Les militants syndicaux ont appelé à faire des tournées pour le Vot’action toute la semaine. Pour eux, c’est un moyen d’appeler tous les opposants à la réforme ferroviaire à se prononcer pour renforcer la grève.

Paris – Gare de l’Est

À l’assemblée générale de 90 participants, une discussion a eu lieu pour appeler à la grève la journée du 22 mai, jour de manifestation de la fonction publique, mais qui ne tombe pas dans le calendrier de grèves des cheminots. Il y a eu 77 votes pour appeler à la grève ce jour-là, 0 contre et 6 abstentions.

Ateliers de Villeneuve-Saint-Georges

Le 14 mai, pour la première fois depuis le début du mouvement, un piquet de 80 grévistes des trois établissements était présent à l’entrée du site dès 5 h 30. À 6 heures, la directrice d’établissement demandait sans succès que soient enlevés les traverses et le feu.

À 8 h 30, dix camions de CRS et un camion de pompiers prenaient le relais du piquet de grève, tandis que les grévistes tenaient un peu plus loin leur assemblée générale pour discuter de la suite du mouvement.

La Rochelle

Au petit matin, les grévistes ont posé une banderole « À vendre » sur la gare, pour dénoncer la réforme de Macron. Les passants ont pu la voir jusqu’à 16 heures et constater que les cheminots étaient mobilisés et toujours en lutte. La journée a remobilisé des travailleurs que l’on n’avait pas vus depuis le début de la grève. Le nombre de participants, 70, à l’assemblée générale a soulevé l’enthousiasme des présents.

Besançon

Le 14 mai, il n’y a eu qu’une prise de service en gare de Besançon-Viotte. Autant dire qu’il n’y a eu pour la journée quasiment aucun train au départ. 150 cheminots soutenus par des retraités et des délégations de plusieurs secteurs ont fait une opération péage gratuit de 8 à 9 heures. Ils ont pu vérifier le soutien et avaient les encouragements des automobilistes.

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