Pouvoir d’achat : vraiment en baisse14/02/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/02/2585.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Pouvoir d’achat : vraiment en baisse

Le gouvernement voudrait faire croire que le pouvoir d’achat augmente grâce à la suppression de certaines cotisations sociales. Mais en faisant leurs comptes à la fin du mois de janvier, la grande majorité des travailleurs ont pu constater l’inverse.

Pour les salariés du privé, la baisse de la cotisation chômage et la suppression de la cotisation maladie sont censées compenser la hausse de 1,7 % de la CSG, et même entraîner une hausse de salaire. Cette hausse, qui se monte le plus souvent à quelques euros, est quasiment invisible sur la feuille de paye.

Pour les salariés du public, qu’ils soient fonctionnaires ou sous contrat de droit privé, le ministre a assuré que la suppression de plusieurs cotisations et l’instauration d’une prime couvriraient la perte. Bien des travailleurs ont pu constater que ce n’était pas le cas et que leur salaire avait baissé.

Pour les 60 % de retraités qui perçoivent une pension mensuelle supérieure à 1 200 euros brut, soit environ sept millions de personnes, la hausse de la CSG n’a pas du tout été compensée. Par exemple, un retraité touchant auparavant 1 253 euros s’est retrouvé avec une pension diminuée de 29 euros.

Enfin, tous les travailleurs et les retraités ont été frappés de plein fouet par les augmentations qui sont intervenues en janvier : celle des carburants, des autoroutes, des amendes, du gaz, des timbres, du tabac, du forfait hospitalier… Tous ont ainsi pu constater que leur pouvoir d’achat avait reculé : contrairement aux ministres, les chiffres, eux, ne mentent pas.

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