Saint-Doulchard : les attaques ne passent pas11/10/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/10/LO2567.jpg.445x577_q85_box-0%2C23%2C300%2C411_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Saint-Doulchard : les attaques ne passent pas

En début d’année, la direction de Michelin à Saint-Doulchard, près de Bourges, mettait en place le travail en deux fois 12 heures, au lieu de deux fois 10 heures pour les équipes de week-end.

Elle modifiait en même temps le contrat de travail pour les travailleurs qui étaient en 3 fois 8 heures, ce qui avait pour résultat d’augmenter de trois jours le temps de travail annuel et aussi de supprimer deux jours de congés payés.

À cela s’ajoutait une perte de salaire de 240 euros net par an, et beaucoup plus pour les équipes de week-end.

Fin septembre, la direction a annoncé dans l’atelier Avion-neuf ainsi que dans deux autres secteurs que les 1er et 11 novembre seraient obligatoirement travaillés. D’ici la fin de l’année, elle prévoit également de bloquer quatre jours de congés à mettre sur un compte épargne-temps individuel ou à se faire payer en heures supplémentaires, mais seulement en janvier. Et pour ceux qui auront été malades ou fait grève dans l’année, il n’y aura pas d’heures supplémentaires payées !

Un sentiment de colère et de dégoût s’est propagé dans les ateliers. Des assemblées générales se sont tenues dans toutes les équipes à l’appel des syndicats CGT, SUD, FO et CFTC. Elles ont regroupé 120 travailleurs qui ont décidé qu’une délégation monterait à la direction pour refuser ces nouvelles attaques. Ce qui a été fait.

Ces assemblées ont également voté un appel à débrayer ou à faire grève les 1er et 11 novembre, ainsi qu’à participer à la manifestation du 10 octobre.

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