Hébergement d’urgence : Cosse toujours et dors dehors11/01/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/01/2528.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Hébergement d’urgence : Cosse toujours et dors dehors

Avec la vague de froid des 6 et 7 janvier, le sort des sans-abri est devenu plus critique encore. Interrogée à ce propos, la ministre du Logement Emmanuelle Cosse a affirmé que la situation n’était pas pire que d’habitude. Et d’ajouter que le gouvernement avait fait tout ce qu’il pouvait, en faisant passer le nombre de places d’hébergement d’urgence de 82 000 en 2012 à 128 000 aujourd’hui.

Mais la ministre a beau discourir, un appel sur deux au 115, le numéro d’hébergement d’urgence, reste sans réponse. À Paris, il a fallu que l’association Droit au logement occupe une aile vide de l’Hôtel-Dieu, hôpital public en rénovation, pour que l’administration admette qu’elle avait des locaux vides. Et que dire de tous ces bâtiments que leurs propriétaires privés, grandes sociétés ou particuliers, laissent inoccupés ?

Emmanuelle Cosse admet bien sûr que la situation est inacceptable, mais elle a l’audace de rejeter une partie de la responsabilité sur les SDF eux-mêmes. Certains en effet refuseraient les abris qu’on leur propose.

Nombre de ces sans-abri, ceux par exemple qui ont trouvé refuge à l’Hôtel-Dieu, sont des travailleurs salariés. Mais ils ne peuvent accéder à un logement car les loyers deviennent de plus en plus inaccessibles à un simple salarié.

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