ADPA-Grenoble : le mouvement ne fait que commencer21/12/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/12/2525.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

ADPA-Grenoble : le mouvement ne fait que commencer

Les salariées de l’ADPA de Grenoble, association d’aide à domicile des personnes âgées, se sont mises en grève le 15 décembre matin. Elles se sont retrouvées à une centaine devant cette association et ont fait entendre leur colère face aux nouvelles attaques de la direction.

Un déficit de 3 millions d’euros et la pression du conseil départemental ont été prétexte à supprimer du temps de déplacement pris en compte entre deux prestations (seulement six minutes désormais, alors que trente minutes sont parfois nécessaires), à baisser les indemnités des dimanches et jours fériés et le montant des astreintes, et à supprimer trois jours de congés pénibilité. Tout cela s’ajoute à des conditions de travail qui se dégradent continuellement, des amplitudes de travail de huit heures à vingt heures pour un salaire au smic, avec essentiellement des temps partiels, des mesures d’austérité dues à la politique de l’État et relayées par le conseil départemental. En avril 2012, face à de semblables attaques, les salariées avaient pu faire reculer la direction sur l’essentiel.

Au soir du 15 décembre, la direction est revenue sur la suppression des trois jours de congés. Un signe encourageant, mais encore loin du compte. Les salariées sont bien décidées à se revoir à la rentrée pour décider des actions futures.

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