Primaires : la course aux places23/11/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/11/p4_Fillon_Juppe_ok_dessin_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C107%2C686%2C493_crop_detail.jpg

Leur société

Primaires : la course aux places

Illustration - la course aux places

Il n’a pas fallu beaucoup de temps de réflexion pour que Nicolas Sarkozy et certains de ses lieutenants annoncent qu’ils voteraient Fillon au second tour dimanche prochain.

C’est que le vainqueur de la primaire à droite a toutes les chances d’emporter l’élection présidentielle, tant le discrédit du Parti socialiste est important. Le score de François ­Fillon lors du premier tour, dimanche 20 novembre, le met en pole position devant Alain Juppé, et il faut croire que c’est un argument assez convaincant.

Comme en 2012, Sarkozy a annoncé qu’il abordait « une vie avec plus de passions privées et moins de passions publiques ». Et encore plus de passions judiciaires, aurait-il pu rajouter, au vu de toutes les affaires qui vont l’amener à fréquenter les tribunaux dans la période à venir…

Mais, il en va tout autrement du côté de ceux qui ont été ses soutiens, comme Rachida Dati, Estrosi, Woerth, ou Ciotti. Ceux-ci se sont dépêchés de se rallier à Fillon car il y a des places à prendre, des positions à négocier dans les ministères ou pour les élections législatives.

Du côté des autres concurrents éliminés, Bruno Lemaire a choisi lui aussi d’apporter son soutien à Fillon tandis que Nathalie Kosciusko-Morizet et Coppé rejoignaient les « juppéistes ». Mais, quels que soient les choix du moment, ils ont tous insisté sur le fait qu’ils sauront faire l’unité derrière le vainqueur de ces primaires, unis par le même programme antiouvrier… et par le même espoir de se partager dans quelques mois les ministères.

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