Hôpitaux : ce n’est pas la charité12/10/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/10/2515.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux : ce n’est pas la charité

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, dit vouloir se pencher sur la situation catastrophique liée au manque de médecins dans les hôpitaux, situation dénoncée le 26 septembre par une grève très suivie de ceux-ci. Le 4 octobre, elle a annoncé que les jeunes médecins décidant de travailler à l’hôpital public, plutôt que de rejoindre les établissements privés, toucheront une prime d’engagement de 10 000, 20 000 ou 30 000 euros s’ils s’engagent pour trois ans.

La ministre espère la signature de 3 000 contrats d’ici 2018. Quant aux médecins travaillant déjà uniquement à l’hôpital public, leur indemnité d’engagement passera de 490 euros à 700 euros brut par mois.

On ne sait pas si ces mesures financières suffiront pour encourager les médecins à rester dans le public. Mais la Fédération hospitalière de France, qui regroupe un millier d’établissements, craint que le gouvernement demande aux hôpitaux de financer ces mesures avec leur budget déjà bien limité. Ce serait déshabiller Paul pour (mal) habiller Pierre ; une habitude du gouvernement.

En tout cas, les médecins hospitaliers attendent de voir et ils ont annoncé une nouvelle grève le 12 octobre.

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