Ministère de la Culture : les agents de sécurité toujours debout03/08/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/08/2505.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ministère de la Culture : les agents de sécurité toujours debout

Dans les sites d’administration centrale au cœur de Paris, au Palais-Royal et rue Saint-Honoré, le ministère de la Culture fait appel à une société extérieure employant des agents de sécurité.

Chargés de veiller à la sécurité des personnes et des biens, ils sont soumis à des conditions de travail pénibles, en station debout pendant plus de dix heures, avec des pauses cumulées de 1 h 30 seulement. Ils restent parfois à l’extérieur pour l’un des ces sites. La fatigue éprouvée leur semble difficilement compatible avec la vigilance nécessaire.

Cette situation a été dénoncée par les militants syndicaux de Sud Culture du ministère lors de plusieurs Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Ils demandent des sièges, notamment des « assis-debout » comme le suggère le Code du travail. Ces assis-debout permettent en effet aux agents de sécurité d’être réactifs, en leur évitant un surcroît de fatigue. Non seulement l’administration est restée insensible mais, lors du renouvellement du contrat avec la société, elle a diminué le temps de pause des agents !

Dans de nombreux sites autrement plus stratégiques, des assis-debout existent, pourquoi pas au ministère de la Culture ? Ce dernier s’est pourtant doté d’une charte sociale relative aux relations avec les prestataires promettant « d’être attentif dans les relations contractuelles au bien-être des salariés des prestataires ».

Après une réunion intersyndicale CGT, Sud, FSU et CFTC, des tracts ont été distribués pour informer de cette situation l’ensemble des agents du ministère, choqués de la surdité de l’administration. Bien décidés également à ce que ces mesures de simple bons sens soient enfin appliquées.

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