Aéroports de Lyon : Vinci touche le gros lot03/08/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/08/2505.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Aéroports de Lyon : Vinci touche le gros lot

C’est le consortium du groupe Vinci Airport qui a été choisi par le gouvernement pour racheter les parts de l’État dans les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry, et l’ancien aéroport de Bron, devenu aéroport d’affaires.

Ce consortium les contrôlera jusqu’en 2047, puisque l’État détenait 60 % des parts. Les 40 % restants se répartissent toujours entre la Chambre de commerce et d’industrie (25 %), la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon et le nouveau Rhône (5 % chacun).

Vinci avait les faveurs de Gérard Collomb, maire de Lyon et président de la Métropole, qui est un fervent soutien de Macron, ce qui a peut-être aidé la décision de l’État. Collomb s’est réjoui de ce choix car ce sont « des partenaires avec qui nous travaillons depuis longtemps » a-t-il dit.

En effet, Vinci, qui détient 51 % des parts du consortium, vient de construire le nouveau grand stade et va réaménager la gare de la Part-Dieu. La Caisse des dépôts et Predica (24,5 %), filiale assurance du Crédit agricole, qui se partagent le reste des parts du consortium sont aussi bien présentes sur l’agglomération. La première travaille à Lyon en matière de logement et de transport, et la deuxième a acheté et transforme, avec Eiffage, l’ancien hôpital de l’Hôtel-Dieu pour en faire un complexe de luxe. Pour ne citer que les réalisations les plus récentes.

Le consortium va débourser 535 millions d’euros pour des aéroports rendus rentables grâce aux investissements des collectivités locales et de l’État. Le résultat net de 2015 était de 13,9 millions d’euros. Quant à l’argent récupéré, il servira à financer la politique de l’État qui le dépense en cadeaux fiscaux supplémentaires à la bourgeoisie.

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