Depuis lundi 6 juin, les assemblées de la gare du Nord à Paris ont regroupé 50 à 100 grévistes. La plus importante a été celle du mercredi 8 juin, qui a été suivie par une manifestation dans la gare pour l’arrivée du train de l’Euro. Les grévistes de la gare de l’Est s’y sont joints et c’est lors d’un joyeux et bruyant rassemblement qu’a été accueilli ce train, ce qui a quelque peu perturbé leur fête.

Autre temps fort de la semaine, le jeudi 9 juin a eu lieu la manifestation des gares parisiennes, où les participants ont apprécié que les banderoles des gares et les drapeaux syndicaux se mélangent dans un seul cortège.

Pour le premier jour de l’Euro de foot, ceux qui n’étaient pas dans le mouvement étaient appelés à se mettre en grève. L’appel a été entendu puisqu’il n’était pas facile de trouver un agent titulaire en gare. C’est l’encadrement venu d’un peu partout qui, entre les trains supprimés et la foule qui venait pour le premier match, a dû faire le travail.

L’ensemble des syndicats continuait d’appeler à la poursuite de la grève, même si l’on commence à percevoir des nuances dans certains discours, en particulier concernant la signature de l’accord d’entreprise.