Prothèses mammaires : l’ancien PDG condamné03/05/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/05/2492.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Prothèses mammaires : l’ancien PDG condamné

Jean-Claude Mas, le patron de la société PIP, a été condamné en appel à quatre ans de prison ferme, pour fraude aggravée et escroquerie. Il est toujours mis en examen dans deux autres procédures.

Les prothèses mammaires PIP étaient fabriquées à base d’un gel de silicone industriel, très bon marché, mais interdit à l’usage médical. Le scandale avait été découvert en 2010. Les prothèses frauduleuses avaient été implantées à environ 30 000 femmes en France et 500 000 dans le monde, surtout en Amérique du Sud. En France seulement, 18 000 femmes ont dû se faire retirer leurs prothèses. Deux cancers ont été diagnostiqués, dont un mortel.

7 000 femmes s’étaient portées partie civile. Lors de son procès, Jean-Claude Mas avait multiplié les provocations, expliquant que ses prothèses étaient révolutionnaires ou que les plaignantes étaient « des femmes fragiles et mal dans leur peau, ou qui font ça pour le fric », se montrant comme un vulgaire margoulin cupide, tyrannique avec ses salariés, criminel avec ses clientes.

Partager