Des conseillers mal dégrossis13/04/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/04/2489.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Fil rouge

Des conseillers mal dégrossis

Le conseil de prud’hommes de Paris a bien reconnu que licencier un salarié, en l’occurrence un coiffeur, pour un jour d’absence, était abusif. En revanche, il a blanchi sa patronne pour les propos homophobes qu’elle avait tenus. Elle avait en effet dit : « Je ne le sens pas ce mec. C’est un PD, ils font tous des coups de p... ». Les conseillers ont considéré qu’il était normal en effet qu’elle le traite de « PD » car « il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles […] sans que cela pose problème ».

L’article L.1132-1 du Code du travail dit pourtant qu’aucune personne ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire en raison de ses moeurs ou de son orientation sexuelle. Mais chez les gros bourrins antédiluviens, les préjugés ont la peau dure.
 

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