Nantes : le mouvement continue30/03/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/03/p_4_Nantes-manif_du_9_mars_C_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C50%2C536%2C352_crop_detail.jpg

Leur société

Nantes : le mouvement continue

Commencée le 9 mars avec 10 000 manifestants dans les rues (compte de la police), dont un bon tiers de lycéens et d’étudiants, avec aussi des cheminots, massivement en grève, des agents hospitaliers, des postiers et des salariés du privé, parfois de petites entreprises, la mobilisation contre la loi travail ne faiblit pas à Nantes.

Illustration - le mouvement continue

Lors des manifestations du 17 et du 24 mars, il y avait moins de monde globalement mais plus de jeunes et, le 24, la préfecture comptait 6 000 manifestants, déterminés à exprimer leur colère.

Les jeunes étaient présents en nombre, avec des cortèges lycéens très dynamiques et des banderoles et pancartes pleines d’humour du style « Moins de Valls, plus de tangos » ou politiques : « L’esclavage, c’est fini ! » ou encore : « Nous sommes les graines de révolte que vous semez ».

Derrière le cortège lycéen et étudiant, un bon tiers de salariés à l’appel des unions départementales CGT, Solidaires, FO, FSU, étaient présents, avec les camionnettes sonos de l’union locale de Nantes et aussi du Sud-Loire qui reprenaient les slogans pour le retrait de la loi travail. Une camionnette du syndicat CGT d’Airbus a aussi été remarquée, avec une délégation de l’entreprise. Il y avait encore les salariés du CHU en grève depuis plusieurs semaines, des cheminots, des territoriaux, des retraités… Les discussions portaient beaucoup sur le 31, pour dire que cette journée allait être déterminante et qu’il fallait être encore plus nombreux.

À la fin de la manifestation, au moment des prises de parole, une partie des jeunes, pas fatigués et voulant continuer, sont remontés vers le commissariat central et les facs. C’est là que des échauffourées ont eu lieu avec les CRS venus en nombre, qui ont procédé à 19 arrestations.

Du côté des étudiants, un noyau de 300 s’est réuni en assemblée générale et a manifesté. Les lycéens, eux, se sont organisés en une coordination regroupant plus d’une dizaine d’établissements du centre-ville et de la banlieue. Ils avaient bien l’intention d’être encore plus nombreux le 31, veille des vacances scolaires.

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