Atelier de Châtillon : un débrayage réussi30/03/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/03/2487.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Atelier de Châtillon : un débrayage réussi

À la suite de la journée du 9 mars, très suivie aux ateliers de maintenance TGV de Châtillon dans les Hauts-de-Seine, les heures d’information syndicales, appelées en commun par les organisations syndicales, ont rassemblé 120 cheminots, bien plus que d’habitude.

Il a été décidé d’organiser un débrayage surprise la semaine suivante. Avertis quelques heures plus tôt par SMS et de bouche à oreille, le 23 mars, 80 cheminots ont débrayé pendant une heure et sont allés interpeller le directeur d’établissement pour dire leur refus de la loi travail et du décret-socle.

Dans une ambiance très animée, le directeur a péniblement essayé de justifier la démolition de la réglementation du travail au nom de la compétitivité et de la concurrence du privé. Un cheminot a rappelé que c’est la SNCF qui a organisé la concurrence dans le fret et le dumping social. Alors qu’il prétendait que les cheminots présents n’avaient pas compris l’intérêt du décret-socle et que les chefs allaient le leur expliquer, ceux-ci lui ont répondu qu’ils avaient au contraire bien compris et qu’il n’était pas question d’accepter des sacrifices sur leurs conditions de vie et de travail. En tout cas, il a pu mesurer la détermination des présents.

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