SNCF Lyon : grève contre les suppressions de postes22/12/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/12/2473.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Lyon : grève contre les suppressions de postes

Vendredi 18 décembre, les contrôleurs et les agents des guichets et de l’accueil étaient en grève dans les gares lyonnaises. Les guichets étaient fermés à Perrache et à La Part-Dieu, et des chefs ont été mis à contribution pour la vente. Les grévistes en assemblée ont décidé une nouvelle journée de protestation le 24 décembre.

Plus de huit contrôleurs sur dix étaient en grève. La plupart des TER ont été remplacés par des bus. Les contrôleurs ont continué le mouvement samedi 19 décembre. Les TGV Paris Lyon ont été touchés, et certains ont dû être supprimés, en ce jour de grands départs en vacances. Cela montre l’importance du mouvement, qui devait se poursuivre jusqu’au 21 décembre.

Tous dénonçaient les suppressions de postes réalisées ou à venir. Aux guichets de Perrache, des débrayages ont lieu depuis le 10 décembre après la suppression de six postes. Pour les voyageurs, les heures d’ouverture ont été réduites. Pour les cheminots, les conditions de travail ont encore reculé. La direction l’a reconnu elle-même en faisant venir des chefs le week-end pour accueillir les voyageurs et leur indiquer… l’emplacement des automates.

De leur côté, les contrôleurs rejettent les projets que la SNCF veut mettre en place début 2016. Ils se verraient imposer l’accueil sur les quais des TGV, en lieu et place d’autres agents. Sur les TER, l’équipement à agent seul (EAS) se généralise dans les trains, un dispositif que la direction veut utiliser pour se passer de la présence des contrôleurs.

Toutes ces attaques n’ont qu’un but : faire circuler les trains à moindre coût, et pour cela supprimer des emplois à tour de bras. Cette politique, où seule la rentabilité compte, est menée par la SNCF depuis des années aux dépens des cheminots et des voyageurs. En réagissant ensemble, vendeurs et contrôleurs montrent comment s’opposer à cette politique, et beaucoup savent qu’il faut aller vers un mouvement d’ensemble des cheminots.

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