La Cour de cassation a annulé le 15 décembre la condamnation à 3 000 euros d’amende par la cour d’appel d’Angers prononcée à l’encontre du maire de Cholet pour apologie de crime contre l’humanité.

En juillet 2003, il avait déclaré, lors de l’occupation d’un terrain de sa commune par les gens du voyage : « Hitler n’en a peut-être pas tué assez. »

La Cour de cassation a estimé qu’il avait été condamné à tort. Selon elle, le maire n’avait eu « aucune volonté de rendre ces propos publics », et il n’y avait donc pas eu apologie de crime, bien que ce dernier se soit exprimé publiquement, « à voix suffisamment audible pour être enregistrée » et en s’adressant qui plus est à un journaliste.

Il devait juste s’agir de transmission de pensée…