Tennis de dessous-de-table09/12/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/12/2471.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Tennis de dessous-de-table

L’équipe de France de tennis doit affronter celle du Canada au mois de mars prochain. Les techniciens de la chose ayant jugé que les Canadiens ne sont prenables que sur un court en terre battue, largement exposé au soleil de surcroît, la terre battue va être transportée jusqu’aux Antilles. Il n’en coûtera qu’un petit million d’euros que les collectivités territoriales de Guadeloupe sont prêtes à payer et qui représente de fait une subvention aux patrons du tourisme et aux capitalistes du sport.

Après les stades climatisés pour jouer au foot en été au Qatar, voilà maintenant la terre battue qui traverse un océan pour que les balles rebondissent au goût des joueurs français et des multiples profiteurs du sport spectacle. La nouvelle en a été donnée en même temps que se déroulaient les débats de la COP 21 sur les économies d’énergie, le climat, le réchauffement, la nécessaire frugalité et toute cette sorte de choses. Mais le climat est une chose, le profit, une autre. La terre peut bien être battue, transportée et même brûlée, l’important est qu’elle rapporte.

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