Restos du cœur : la misère progresse02/12/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/12/2470.jpg.445x577_q85_box-0%2C62%2C822%2C1128_crop_detail.jpg

Leur société

Restos du cœur : la misère progresse

La 31e campagne hivernale des Restos du cœur s’est ouverte lundi 30 novembre. Jusqu’au mois de mars, ses dizaines de milliers de bénévoles distribueront au moins 128 millions de repas à plus d’un million de personnes. Un chiffre quinze fois plus élevé qu’il y a trente ans, lors du lancement des Restos par Coluche. Ils assument un rôle de plus en plus important, à mesure que la misère s’accroît et que la part consacrée par l’État et les différentes collectivités locales aux budgets sociaux diminue.

Ce ne sont plus seulement des chômeurs qui sollicitent les Restos, mais des travailleurs précaires, des femmes élevant seules des enfants et dont le travail à temps partiel ne peut nourrir la famille, des retraités dont la pension ne suffit pas à faire face à toutes les dépenses indispensables.

Dans ces conditions, même si les bénévoles sont passés de 5 000 il y a trente ans à 70 000 aujourd’hui, l’association manque de moyens humains et financiers pour faire face à cette terrible progression de la misère… à comparer à celle, tout aussi impressionnante, des profits des grandes entreprises et de leurs actionnaires.

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