Aluminium Dunkerque : un premier round avant d’autres ?02/12/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/12/2470.jpg.445x577_q85_box-0%2C62%2C822%2C1128_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Aluminium Dunkerque : un premier round avant d’autres ?

Pendant trois jours, une majorité d’opérateurs d’Aluminium Dunkerque ont débrayé quatre heures par poste avec deux revendications principales : les effectifs et les badgeuses.

Depuis un an, avec un plan de départs volontaires, le non-remplacement de départs en retraite et la suppression des emplois tenus par des intérimaires, la direction a diminué l’effectif de près de 100 personnes sur 650. Résultat, les conditions de travail se sont aggravées et il est difficile de prendre des congés.

En plus de la badgeuse à l’entrée de l’usine, la direction a installé des pointeuses dans chaque secteur de production. Son but est de contrôler encore plus les travailleurs et d’augmenter la production.

Début novembre, des assemblées convoquées par la CGT, auxquelles s’était jointe provisoirement la CFDT, ont approuvé le principe d’une grève sur ces revendications.

Dimanche 22 novembre, l’équipe de nuit a débrayé, suivie de celles du matin et d’après-midi. Mercredi, devant les engagements de la direction à revoir la question des effectifs en janvier et de reculer les badgeuses de l’entrée des secteurs vers les vestiaires, les débrayages ont été suspendus.

Les grévistes sont contents d’avoir marqué le coup. Mais rien n’est réglé et il faudra plus pour faire abandonner par les patrons leurs mesures contre les travailleurs.

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