Aux régionales : des listes de Lutte ouvrière, pour faire entendre le camp des travailleurs07/10/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/10/2462.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Elections

Aux régionales : des listes de Lutte ouvrière, pour faire entendre le camp des travailleurs

Les élections régionales auront lieu les 6 et 13 décembre prochains. Il s’agit des nouvelles régions, mises en place début 2016 et souvent issues de la fusion de plusieurs anciennes régions. Elles ont plusieurs prérogatives, comme les transports, la formation ou les lycées. Mais leur rôle principal consiste, sous couvert de développement économique, à arroser les entreprises et le patronat de subventions et d’aides diverses. Il n’est pas rare que des entreprises sollicitent puis empochent des aides importantes auprès des régions, avant de licencier, voire de plier bagage pour aller vers un autre territoire.

Pour les grands partis politiques, les régions sont des fromages, avec un budget de 5 milliards d’euros pour la région Ile-de-France par exemple. Pour leurs notables, les postes de conseillers, les présidences et vice-présidences de région sont des étapes dans une carrière politique. Depuis 2010 le PS, en général allié au PCF et aux écologistes, gère la quasi-totalité des régions. La droite espère en conquérir le plus grand nombre, à la faveur de l’impopularité du gouvernement. Le Front national est sur les rangs, espérant enfin transformer ses succès électoraux en places et en prébendes. Aucun de ces partis n’est du côté des travailleurs.

Dans les douze nouvelles régions continentales, ainsi qu’à l’île de La Réunion, nous présenterons des listes intitulées : « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs ». Nos camarades antillais de Combat ouvrier présenteront une liste à l’élection régionale de Guadeloupe ainsi qu’à l’élection à la Collectivité territoriale de Martinique (CTM).

Il s’agira de permettre aux électeurs qui en ont assez des politiciens qui servent la soupe à la bourgeoisie de l’exprimer. Les candidats de Lutte ouvrière défendront une politique de classe, autour des principales urgences du moment pour les travailleurs : l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, le contrôle des comptes des entreprises. Ils permettront à celles et ceux qui sont écœurés de la politique propatronale du gouvernement PS de se faire entendre, tout en dénonçant la démagogie xénophobe du Front national.

Les candidats qui seront nos têtes de liste aux régionales sont sept femmes et cinq hommes. Ce ne sont pas des politiciens en mal de places, mais des salariés : ouvriers, informaticien, infirmière, enseignantes, conductrice de train.

Nos lecteurs trouveront sur nos sites national et régionaux plusieurs de leurs interventions dans les médias.

Alsace, Champagne-­Ardenne et Lorraine : Julien WOSTYN – Ouvrier de l’automobile

Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes : Guillaume PERCHET – Électronicien

Auvergne et Rhône-Alpes : Chantal GOMEZ – Dessinatrice technique

Bourgogne et Franche-Comté : Claire ROCHER – Infirmière

Bretagne : Valérie HAMON – Conductrice de train

Centre-Val de Loire : Farida MEGDOUD – Enseignante

Île-de-France : Nathalie ARTHAUD – Enseignante

Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : Sandra TORREMOCHA – Professeure d’espagnol en collège

Nord-Pas-de-Calais et Picardie : Éric PECQUEUR – Ouvrier de l’automobile

Normandie : Pascal LE MANACH – Ouvrier de l’automobile

Pays de la Loire : Eddy LE BELLER – Technicien construction navale

Provence-Alpes-Côte d’Azur : Isabelle BONNET – Enseignante

Île de La Réunion : Jean-Yves PAYET – Formateur agricole

Jean-Marie NOMERTIN, Employé et Ghislaine JOACHIM-ARNAUD, Technicienne de laboratoire conduiront les listes de ­Combat ouvrier respectivement en Guadeloupe et en Martinique.
 

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