Samu et pompiers de Charente-Maritime : des économies criminelles19/08/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/08/2455.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Samu et pompiers de Charente-Maritime : des économies criminelles

Le 4 août, un homme de 57 ans a appelé successivement le Samu et les pompiers à cause de douleurs à la poitrine, et s’est vu refuser par deux fois l’envoi des secours. Son frère a dû l’emmener lui-même à l’hôpital de Rochefort, où il est décédé en arrivant.

Des militants syndicaux des sapeurs-pompiers cités par le journal Sud-Ouest expliquent ainsi la décision de refus de secours : faute de moyens suffisants, « une douleur à la poitrine ne fait plus partie des motifs de départ réflexe » (c’est-à-dire départ automatique et immédiat des secours), parce que « notre service public de secours gratuit [est] piloté sous le seul angle de l’économie de moyens ».

Une circulaire interministérielle du 5 juin 2015 accompagne ces économies, en supprimant encore des motifs de « départ réflexe ». Et cela fait peser de manière accrue la responsabilité sur les médecins régulateurs, en cas d’erreur de jugement.

Oui, la baisse des moyens matériels et humains mis à disposition des services publics de secours est criminelle.

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