Depuis le début juillet et pendant deux semaines encore, les caravanes de Lutte Ouvrière font étape dans de nombreuses villes du pays, à la rencontre des travailleuses et des travailleurs, des jeunes, dont beaucoup voudraient un autre avenir que celui que nous préparent ceux qui dirigent la société actuelle. Sur les places, les marchés, les discussions vont bon train.

Pourquoi y a-t-il ces migrants, qui choisissent de fuir la misère à laquelle les puissants de ce monde condamnent les peuples ? Pourquoi ici, dans un pays riche comme la France, y a-t-il tant de chômage et de pauvreté ? Que signifie ce qui se passe en Grèce, en Espagne, avec Syriza et Podemos ? Qu’attendre des changements électoraux, quand on voit comment les partis qui se présentent comme les défenseurs des classes populaires oublient leurs promesses quand ils sont au pouvoir ? Pourquoi la démagogie raciste et réactionnaire des politiciens du Front national est-elle un danger mortel pour la classe ouvrière et les classes populaires ?

Sur tous ces sujets et bien d’autres, comme les problèmes des agriculteurs, l’aggravation du chômage, l’insuffisance des salaires, les attaques multiples dans le domaine de la santé, de l’enseignement, les discussions vont bon train. Cordiales mais animées, elles sont une occasion d’échanges fraternels et, nous l’espérons, fructueux.