Foyer Home Dôme (Clermont-Ferrand) : menace de fermeture05/08/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/08/2453.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Foyer Home Dôme (Clermont-Ferrand) : menace de fermeture

Fin juillet, la direction du Foyer Home Dôme de Clermont-Ferrand a annoncé sa fermeture fin 2016, sous prétexte qu’il ne répond plus aux normes de sécurité et qu’il accuse un déficit permanent.

Les résidents sont à la fois des jeunes travailleurs et des étudiants. Mais ce foyer, construit il y a une quarantaine d’années, a développé depuis quelques années une fonction d’hôtellerie. Car il y a beaucoup de demandes de logement à l’occasion des congrès internationaux, du Sommet de l’élevage ou du Festival du court métrage, par exemple.

Cette fonction constituerait environ la moitié des recettes. Mais elle a aussi entraîné une baisse des subventions de la part de la Caisse d’allocations familiales (CAF) et du Conseil général pour le fonctionnement en tant que foyer de jeunes travailleurs.

Or, en matière d’hôtellerie, Home Dôme n’est pas aux normes de sécurité. À plusieurs reprises, il a reçu des rappels à l’ordre de la part de la commission de sécurité, des pompiers et de la Préfecture. Le coût des travaux de rénovation est estimé à au moins deux millions d’euros. D’autant plus qu’il s’y ajoute des travaux de désamiantage. La seule solution temporaire a été de fermer les étages supérieurs !

Qui doit payer ? Home Dôme, s’il veut faire de l’hôtellerie, doit au moins faire ces travaux, mais il n’est pas propriétaire. Le propriétaire est Logidôme, organisme lié à l’OPAC, établissement public, qui ne veut pas payer, d’autant plus qu’il a demandé à plusieurs reprises à Home Dôme de cesser cette activité hôtelière qui n’est pas prévue dans le bail.

En attendant des décisions qui seraient prises en septembre par le conseil d’administration du foyer, dont le président est adjoint au maire socialiste de Clermont, ce sont des menaces bien réelles qui pèsent sur le sort de la trentaine de salariés qui redoutent d’être licenciés en 2016.

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