Médecins de campagne : hélas plus rares que les préjugés machistes29/07/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/07/2452.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Médecins de campagne : hélas plus rares que les préjugés machistes

Jean-François Mayet, sénateur de droite, a trouvé une explication à la désertification médicale qui frappe bien des régions : l’importante proportion de femmes parmi les jeunes médecins. D’après ce monsieur, elles abandonnent leur poste car « les femmes sont plutôt là pour faire des enfants ».

Sur sa lancée misogyne, il pourrait ajouter qu’elles sont aussi la cause de la pollution à cause de leurs lessives incessantes, de la délinquance pour la mauvaise éducation qu’elles donnent à leurs enfants, du chômage dans la restauration pour le temps qu’elles passent derrière leurs fourneaux, etc. Car lui n’abandonne pas son poste, vu qu’il est plutôt là pour raconter des âneries.

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