Arc International - Saint-Omer : après les licenciements, les attaques continuent08/07/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/07/2449.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Arc International - Saint-Omer : après les licenciements, les attaques continuent

Pendant des mois, les dirigeants du groupe Arc International ont invoqué la dette de l’entreprise pour justifier un plan de licenciements et une réorganisation présentée comme nécessaire pour sauver l’entreprise. Actuellement, plus de 200 travailleurs ont été ou vont être licenciés sans solution de reclassement.

Comme par magie, les 500 millions d’euros de dettes que la famille propriétaire avait annoncés à grand renfort de presse ont disparu. Grâce à l’aide de l’État et aux 80 millions d’euros d’économies réalisées sur le dos des travailleurs, l’entreprise a apuré sa dette. Par contre, les 200 licenciements sont maintenus, tout comme la réorganisation que veulent imposer les anciens et les nouveaux actionnaires (le fonds d’investissement américain PHP).

Tout cela se fait avec la bénédiction du gouvernement socialiste, puisque les patrons licencieurs vont toucher 8 millions d’euros, encore de l’argent public, avec le CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi).

Les premiers licenciements viennent à peine de tomber que les attaques continuent, puisque la nouvelle direction veut modifier les roulements des équipes postées. Elle envisage aussi de supprimer des RTT aux travailleurs de jour, sous prétexte de diminuer le temps de travail journalier. Quant à la flexibilité, elle veut encore l’accentuer.

Les dirigeants voulaient une signature des syndicats pour le mois de juillet. Les discussions ont été nombreuses dans les ateliers, des travailleurs évoquant la nécessité de débrayer, et la direction a préféré reporter ce qu’elle ose appeler des négociations pour le mois de septembre.

Au bilan de ces mois de campagne mensongère sur un sauvetage de l’usine et des emplois, il y a la volonté affirmée des patrons d’Arc International de continuer à faire du profit en pressurant encore plus les travailleurs. Cela ne se négocie pas !

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